En participant aux compétitions FFA, vous pouvez être soumis à un éventuel contrôle anti-dopage. Ce contrôle inopiné s'effectuera après désignation des athlètes concernés par tirage au sort par le délégué de l'Agence Française contre le Dopage présent sur la compétition contrôlée. Pour les athlètes de Haut-Niveau, il aura lieu de plus sur des temps d'entraînements déclarés.

Le risque de prise de produits dopants peut être fait à son insu, par traîtement médical par exemple et simple méconnaissance des produits considérés comme dopants. Il suffit d'être vigilant et de suivre les directives suivantes. Dans le cadre de l'équité sportive et de la préservation de la santé des sportifs, des règles d'utilisation de produits médicamenteux ont donc été établis depuis plusieurs années sous l'égide de l'Agence Française de Lutte contre le Dopage (A.F.L.D.) et de l'Agence Mondiale Anti-dopage (A.M.A.).

Contrairement à ce qui se dit habituellement, il est possible de se soigner lorsqu'on est sportif, mais certains médicaments ne sont pas autorisés et d'autres ne peuvent l'être que sur justification médicale à fournir. La liste publiée chaque année par l'A.F.L.D. est difficile à comprendre car se référant à des noms de molécules ou des catégories de médicaments, néanmoins, c'est la seule faisant référence sur le plan juridique.

En cas de maladie ou blessure, le meilleur moyen de prévention est de consulter son médecin-traîtant et de lui signifier votre participation à des compétitions sportives pour l'établissement du traîtement médical, afin qu'il contrôle votre état et puisse vous prescrire les médicaments les plus appropriés à cet état. Par contre, la prise des médicaments s'effectue sous la responsabilité de l'athlète lui-même qui doit vérifier au préalable que les produits pris n'appartiennent pas à la liste des produits dopants.

Pour information, vous trouverez un fichier Excel de l'A.F.L.D. (ICI), qui reprend les noms commerciaux de ces médicaments que l'on trouve en pharmacie en France. Dans ce fichier vous pourrez trier d'abord par le mode de prise (ex. : voie locale, générale, pommade, injection, etc ...), puis par le nom commercial (ex : Ventoline, etc ...), le nom moléculaire (celui de la liste A.M.A. ou A.F.L.D.), l'utilisation (ex : problème digestif, cardiaque, ORL, allergie, etc...). Il est donc possible grâce aux flèches en haut de page de trier selon le choix que vous souhaitez faire. En surlignage jaune , les médicaments les plus communs et connus qui peuvent positiver un contrôle et dont vous devez vous méfier avant de faire de l'auto-médication dans l'armoire à pharmacie familiale. L'athlète peut aussi se référer à la liste sur le site www.afld.fr.

En cas de contrôle anti-dopage, il vous sera demandé de produire l'ordonnance justifiant le traitement prescrit donc conservez-la dans votre sac de compétition. Néanmoins n'oubliez pas que votre médecin n'est pas forcément toujours spécialisé en sport et en médicaments interdits dans le sport, donc vérifiez toujours la prescription avant toute prise.

Et n'oubliez pas que l'important c'est d'abord de vous soigner si votre état le justifie et donc de ne pas prendre part à une compétition si vous êtes malade, en particulier en cas de forte fièvre avec toux, ou diarrhée et vomissements, il en va de votre santé immédiate et de vos performances à plus long terme.

Par exemple, si un traitement à base de médicaments contenant de la cortisone vous est prescrit par voie orale (gélule, comprimé ou sachet à avaler), il n'est pas possible de prendre part à une compétition durant la totalité du traitement et jusqu'à parfois 7 à 15 jours après l'arrêt selon la durée et les dosages pris.

Trouver un bon équilibre alimentaire et un dosage entre entraînement et repos est le meilleur moyen de conserver son état de santé et de profiter de son sport, quel que soit son niveau et ses ambitions.